Retirez-vous à la Maison Lamothe cet hiver…..

Comme me l’a dit une invitée la semaine dernière, « Je ne veux pas partir… Je veux juste m’asseoir sur cette chaise pour la journée et lire des livres d’art. »

« Revenez en hiver, suggérai-je, et alors il y aura un feu de cheminée et je vous ferai du chocolat chaud. » 

C’est la fin du mois de juin et je suis de retour à la Maison Lamothe depuis près de trois mois.  Douze semaines énergisantes avec mes merveilleux visiteurs. Avant cela, j’ai passé l’hiver à vivre et à travailler au Royaume-Uni. À part quelques jours par-ci par-là, cela faisait bien longtemps que je n’y avais pas mis les pieds.  Et j’en ai bien profité, mais la plupart du temps, mon cœur se languissait pour la Maison Lamothe.

 

Je serai toujours une britannique dans l’âme, mais la France est pour sûr mon chez moi maintenant.  Depuis un voyage scolaire à St Malo à l’âge de 10 ans, j’ai toujours voulu vivre en France et j’ai enfin réalisé mon rêve, même si ce fut un voyage surprenant, avec de nombreux rebondissements, qui m’a amené à mon petit coin de paradis d’aujourd’hui. Je suis en France depuis près de huit ans maintenant.  Marco et moi étions, pensions-nous, raisonnables en passant quelques années à louer des maisons dans diverses régions de France, dans l’espoir de découvrir si la France était vraiment faite pour nous… et si oui, quelle région nous conviendrait le mieux.  Et puis nous avons trouvé ce petit coin du nord du Gers et nous sommes tombés amoureux du lieu. Toute logique fut jetée par la fenêtre.  Pourquoi deux personnes et un chien avaient-ils besoin de six chambres et de cinq salles de bains ?  Surtout quand le projet était de prendre sa retraite.

« Nous pourrions gérer une chambre d’hôtes… », a suggéré mon mari.

« Tu serai nul à ça », lui ai-je répondu.

« C’est vrai », concéda-t-il, « mais toi tu serais géniale. Tu aimes recevoir du monde. »

Et donc, sans plus d’expérience dans l’hôtellerie qu’avoir été serveuse à l’époque où j’étais au lycée, j’ai accepté cette idée folle !  C’est vrai, j’aime une maison pleine de monde et j’ai séjourné dans beaucoup d’hôtels. Les meilleurs selon moi étaient ceux qui ressemblaient à la maison.  Alors, quoi de mieux que de créer une maison et de la partager ?   A l’image de tout ce que nous avons fait dans le passé, nous avons attaqué ce dernier projet farfelu avec optimisme et enthousiasme et, en quelques semaines, nous avions des amis cobayes à loger et des réservations pour l’été suivant.  Nous étions opérationnels !

 

Découvrir que le chemin de Saint Jacques de Compostelle traversait notre village était un bonus inattendu. Et puis la tragédie frappa.  Nous n’étions sur place que depuis trois mois, lorsque mon mari est décédé subitement.  C’était en décembre 2019.  Tout le monde pensait que je ferais mes valises et que je retournerais au Royaume-Uni. Mais c’est incroyable ce qu’une femme et un chien peuvent faire quand ils ont à cœur quelque chose.  Même si 2020 n’était pas la meilleure année pour lancer une nouvelle entreprise, Bertie et moi avons craqué pour cet endroit et découvert que la Maison Lamothe était un lieu magique, même en des temps moins qu’idéaux.

Malgré le sentiment de calme, d’isolement et d’autres mondanités, tous les chemins en voiture ou à pied mènent à la Maison Lamothe et de Pâques jusqu’à la fin du mois d’octobre, il y a un flux constant de visiteurs du monde entier.  Notre table à manger est un groupe charmant qui change tous les soirs ; parfois une douzaine de personnes échangeant avec enthousiasme des histoires dans un mélange de langues, d’autres fois des nuits plus petites et plus intimes passant des heures à partager nos rêves, à s’émerveiller des coïncidences et de la sérendipité.  Et toujours des rires.  Tant de rires.

Je suis si ravie que le chemin de Saint Jacques attire autant de marcheurs, qui entreprennent souvent leur voyage seuls.  Tant de femmes seules avec des expériences de vie différentes, mais aussi avec tant de similitudes et une envie de profiter au maximum de chaque jour. Et cette année plus que jamais, il semble y avoir plus de voyageuses qui séjournent ici, des femmes incroyables avec lesquelles j’ai tissé des liens et que j’espère voir revenir. Et en effet, beaucoup le font.  J’espère accepter quelques-unes des nombreuses invitations à séjourner de par le monde, si jamais je me retrouve à Auckland, en Nouvelle-Zélande, à Sydney, à Montréal ou à Berlin.

En hiver, c’est plus calme et bien que cette maison soit toujours confortable et accueillante, elle sommeille et vivote en attendant que ses coins les plus éloignés soient à nouveau habités.  Bertie et moi nous impatientons de nous faire de nouveaux amis et d’accueillir les anciens. Ce sont nos visiteurs qui rendent la vie à la Maison Lamothe si spéciale, et c’est une source de joie sans fin de voir chacun d’eux tomber amoureux de ce petit paradis ; chacun trouvant sa propre raison unique de vouloir rester ici plus longtemps.

Par-dessus tout, je veux que les gens se sentent chez eux, qu’ils se sentent nourris et pris en charge, et que les voyageuses seules se sentent dans un environnement sûr et convivial où elles peuvent faire ce qu’elles veulent, passer du temps seules ou faire partie d’un groupe.  J’ai un large éventail de centres d’intérêt et j’aimerais passer les mois calmes de l’hiver à les partager avec ces femmes, que ce soit par l’écriture, la lecture, la marche, la généalogie, l’histoire, la visite des villes, des marchés et des musées locaux ou même faire un puzzle.  La liste est longue.

Comme me l’a dit une invitée la semaine dernière, « Je ne veux pas partir… Je veux juste m’asseoir sur cette chaise pour la journée et lire des livres d’art. »

« Revenez en hiver, suggérai-je, et alors il y aura un feu de cheminée et je vous ferai du chocolat chaud. »

Par les froides journées d’hiver ensoleillé, j’aime aussi prendre mon chocolat chaud allongée sur un transat à côté de la piscine, hypnotisée par l’eau certes invitante mais glaciale.

C’est un endroit idéal pour se faire des amies et passer du temps en bonne compagnie. Et pour celles qui recherchent la solitude, c’est un espace calme et relaxant où elles peuvent poursuivre leur propre passion au milieu de ce magnifique paysage vallonné, avec des femmes et des activités si elles veulent toutefois échanger.

J’hésite à appeler ces moments hors du temps des « retraites féminines », pendant les tranquilles mois d’hiver. Comme des évasions de la vie réelle.  Une pause pour prendre soin de soi et faire le plein de joie, conçues sur mesure selon les envies individuelles du groupe, avec un soupçon de spontanéité.

J’organiserai la première semaine d’évasion du lundi 4 novembre au samedi 9 novembre.  Les prix commencent à 725 € pour cinq nuits en chambre individuelle avec salle de bain privée, petit-déjeuner, dîner et activités quotidiennes.  Des chambres doubles sont disponibles à 1 175 € pour deux personnes. Des transports peuvent être organisés depuis la gare TGV d’Agen, la gare de Valence d’Agen ou l’aéroport de Toulouse, moyennant des frais supplémentaires. Je peux également organiser des massages, des séjours au spa et d’autres soins de bien-être.  Pour plus d’informations, écrivez-moi à contact@maisonlamothe.com

Je suis tellement enthousiasmée par ces futurs moments d’évasion entre femmes ! Venez remplir votre hiver de la chaleur des autres, et partager les secrets de ce fabuleux coin de France où je vous recevrai avec grande joie. Je vous porte déjà dans mon cœur.

 

 

Michelle Martinez – juin 2024